Ils constituent probablement l'un des coins les plus typiques d'Amay : ses volées de marches irrégulières mènent les promeneurs vers les Thiers. Déjà mentionnés en 1364 sous le nom « en Lamber mon », elle s'appelle aujourd'hui la « rue aux Terrasses ». Les escaliers quant à eux, sont mis en place au début du 20e siècle par l'entrepreneur-maçon H. Herbillon. Il exécute les travaux au moyen de pierres extraites de la carrière aux Paireuses. On trouve très peu de constructions, seul un serrurier, André Vieujean, y possède vers 1860, une maison dont on peut encore apercevoir les ruines. Auparavant, les escaliers offraient un beau point de vue sur le centre d'Amay. C'est d'ailleurs de cette vue que le peintre Fisen s'inspire pour peindre un détail de « la charité de Sainte-Ode » qui se trouve dans le cœur de la Collégiale.