
Le nom de Préaux apparaît des 1066 sous la forme Pratellis. L'élevage sur les essarts résultant du défrichement de la forêt de Préaux est probablement déjà un trait majeur de la vie locale. Au 11ème siècle, la seigneurie de Préaux appartient à un compagnon de Guillaume le Conquérant. Les Seigneurs de Préaux qui tiennent une place importante dans l'histoire de la Normandie, s'illustrent pendant les croisades. Ils s'allient pas la suite aux plus grandes familles. Si leur autorité est parfois contestée, elle s'étend néanmoins à une centaine de paroisses alentours. D'héritage en vente, la terre passe aux mains des familles d'Angoulême, de Joyeuse, de Soubise, etc. Dès la fin du 17ème siècle, Préaux dispose d'une école de garçons à laquelle s'ajoute une école de filles dans la seconde moitié du 18ème siècle. En 1789, les 180 feux qui peuplent la paroisse vivent de l'agriculture et de la filateur. Outre des réformes générales, les habitants revendiquent des mesures contre la spéculation sur les céréales et contre la mendicité.