
La Marronnière est un lieu-dit dont l’origine reste inconnue. S’agit-il d’un marronnier planté ici auparavant, ou d’un lieu où les sudistes viennent marronner ? C’est en tout cas, là où passe un chemin de randonnée et où un beau noyer projette son ombre sur l’herbe. En progressant sur le sentier, une silhouette de maison se dessine au pied de l’arbre. C’est la loge de la Marronnière. Le passant découvre le contraste entre deux paysages dégagés : d’un côté, tout près, les vignes et de l’autre, en contre-bas, les coteaux du Sézannais plantés de vignobles et de vergers. La loge est un lieu de recueil destiné aussi bien aux randonneurs qu’aux locaux. Elle offre une multitude de possibilités pour s’allonger ou s’asseoir à l’abri du soleil. A l’intérieur, quelques marches permettent de prendre de la hauteur sur l’étendue des vignes, et de découvrir un hameau qui se cachait au loin. Une niche dissimulée protège des regards et des intempéries. En s’y allongeant, une faille lumineuse se dévoile et baigne le flâneur dans une atmosphère intime.