6ème abbé de St-Maixent, il devient le conseiller de la reine Bathilde de Bourgogne et de Neustrie, puis évêque d’Autun. Capturé par son ennemi Ebroïn, maire du palais neustrien, il subit le martyre avant d’être décapité.
Sanctifié, un culte se développe. Trois Passions sont écrites dont celle commanditée par l’évêque de Poitiers, parent de Léger. Ses reliques, conservées depuis 684, à St-Maixent, dans l’une des plus vieilles cryptes de France, la crypte Saint-Léger, sont transportées dans celle de l’abbatiale. Son sarcophage sera profané pendant les guerres de Religion.
Près de Niort, des fragments d’os de l’unique reliquaire connu (St-Léger-du-Bois, diocèse d’Angers) sont donnés à l’église Ste-Marie-Madeleine à l’occasion du millénaire de l’abbaye de St-Liguaire (fondée par celle de St-Maixent). « Liguaire » vient de « Léger », le patois local ayant déformé le nom en « Léodogaire ».