Son patronyme indique une création carolingienne. Au Moyen Age, sa cure est à la nomination du prieur de Saint-Gelais. L’église est sans doute remaniée à la fin du Moyen Age. Des fragments d’architecture de style gothique subsistent. Pendant les guerres de Religion, elle est en partie détruite par les protestants et achetée par Pierre Corbin à la Révolution. En 1843, elle est donnée à la commune, puis reconstruite en 1882, sauf son clocher. Le monument est inscrit en 1991 et restauré un an après. Le dallage est rabaissé proche de son niveau d’origine pour laisser apparaître la base des colonnes-contreforts de l’abside. L’édifice est composé d’une nef unique à trois travées. La chapelle nord est dotée d’un bénitier disposé de telle façon à vouloir créer un espace baptismal. Son abside est voûtée en cul-de-four. Les vitraux datent de la fin du XIXè s.