
Du Moyen-Âge jusque dans les années 60, c’était la place du marché aux bestiaux (le nom provient de «marc’hadlec’h», «le lieu du marché» en breton). Au bout de l’allée, au n°28, le manoir de Crec’h Ugien a été la demeure de nombreuses personnalités, dont, au XVIIe, Jacques Thomé de Kéridec, banquier d’origine irlandaise, un des personnages les plus influents de la ville. C’est ici que brûle le tantad (feu) de la Saint-Jean, on y joue aussi les tragédies bretonnes d’Émile Souvestre. À la Révolution, on y installe une guillotine. En 1923, le monument aux morts y est inauguré.