Commercy doit tout au prince de Vaudémont et au roi Stanislas qui firent de Commercy l’un des plus beaux domaines de chasse de France, les « Plaisirs Royaux » de Commercy.
Et c’est à la gourmandise de Stanislas que l’on doit la création du biscuit qui fait la réputation de Commercy depuis plus de deux siècles : la madeleine.
Pour accueillir les hôtes princiers des « Plaisirs Royaux » de Commercy, Germain Boffrand puis Emmanuel Héré transformèrent la vieille forteresse des comptes de Sarrebruck en un véritable palais au bord de la Meuse. Il reste un superbe ensemble architectural et urbain formé par le château, le fer à cheval, l’avenue Stanislas et l’allée des Tilleuls.
Le 31 août 1944, vers midi, un blindé américain incendie un camion allemand stationné dans la cour. Quelques minutes plus tard, toute l'aile sud est en feu. L'incendie ravagera entièrement le château
En 1956, l'Etat cède les ruines à la ville. Après avoir, un instant envisagé de les raser, celle-ci lance un ambitieux programme de reconstruction qui s'étalera sur vingt ans.
Classé monument historique en 1960, il abrite :
- l’Hôtel de ville
- une école maternelle et son gymnase
- Bibliothèque municipale
- la Maison des services avec les bureaux de la Communauté de Communes
- Office de Tourisme
- Impôts