Au cours du XIX ème siècle, l’ouverture des routes et l’entretien par la municipalité des chemins vicinaux favorisèrent l’augmentation des surfaces cultivées. En parallèle, l’agriculture fut encouragée par la création de concours régionaux, par le dessèchement des marais et la mise en culture des landes. La polyculture-élevage fit alors son apparition, mais ne concerna qu’une minorité d’exploitations. La batteuse à manège, la vanneuse puis la machine à battre tirée par un tracteur firent successivement leur apparition après la Grande Guerre. Cependant, les conditions d’existence des Drefféens demeuraient précaires et déjà s’amorçait l’exode rural d’une génération qui ne concevait pas de revenir à l’économie de subsistance de leurs ainés. Enfin, le processus d’industrialisation de l’agriculture conduisit à l’éclatement du système de polyculture-élevage au profit de choix plus industriels. Aujourd’hui il ne reste plus que sept agriculteurs et cinq « doubles-actifs » sur les 757 que comptait la commune en 1866.