La chapelle de Carheil est le dernier établissement religieux conservé parmi ceux qu’ont fait édifier Louis-Philippe et sa famille, sur le domaine privé de Carheil, les autres ayant été détruits par une explosion en 1945. Son architecture est sobre, sa façade étroite, dominée par un fronton et un clocher quadrangulaire. L’élévation compte deux niveaux : le premier est aveugle, le second comporte huit vastes baies en plein cintre dans lesquelles des vitraux ont été posés, en septembre 1847. L’iconographie bretonne et les saints patrons de Louis-Philippe tiennent une part prépondérante au sein des sujets retenus pour ces œuvres.