Chapelle de Madoux

Cette chapelle a été construite à l’initiative du recteur de la paroisse, Antoine Picot. Elle est bénie à l’issue d’une mission à une époque où le village de Madoux est considéré par le recteur comme le plus chrétien de la paroisse. Le sol de l’édifice est composé de larges plaques en ardoises et le mobilier du sanctuaire renferme un autel de style baroque. L’ensemble est éclairé par deux vitraux qui représentent une prédication en 1695 et l’exécution, le 18 mai 1793, de Joseph Besnié, maire de la commune. Ce dernier favorable aux prêtres réfractaires est dénoncé comme un royaliste. En 1793, un commissaire de la République vient au village et découvre les actes de baptêmes légalisés alors que les Sévéracais n’ont aucun prêtre assermenté. Le maire est alors emmené en prison à Nantes et condamné à mort.