La Tour d'Avalon

La Tour d’Avalon – avec ses 33 mètres de hauteur, un diamètre intérieur d’environ 8 mètres et des murs d’une épaisseur de 2 mètres au premier étage – témoigne d’un passé moyenâgeux.
Elle est restaurée en 1895 par les moines chartreux en l’honneur de Saint-Hugues d’Avalon, né en ce lieu en 1140.
La Tour d’Avalon témoigne de l’histoire d’un ancien village fortifié et d’une famille de seigneurs, présente dans le haut Grésivaudan dès l’an 1000 : les Wallon et Romestang d’Avalon.
On distingue encore dans l’édifice actuel restauré une partie des murs du début du XIVe siècle, vestiges de la tour delphinale élevée à cette époque, quand le château devint une place forte, avec ses remparts d’enceinte.
Au XIIe siècle, Guillaume III Romestang, seigneur du mandement d’Avalon, et son épouse, Anna de Theys, occupaient la maison forte ancestrale (castrum), située un peu plus au nord de la tour actuelle, et comportait déjà une tour ronde.
La famille des Romestang était appelée en 1132 « la famille de la Poype ». En effet, ils habitaient sur une motte castrale, une butte de terre qui accueillait en son sommet un habitat médiéval à fonction défensive. Nous pouvons encore voir le vestige d’un fossé d’eau, le marais actuel aujourd’hui classé Espace naturel sensible (ENS), qui avait aussi le rôle de vivier.