Le 21 août 1914, des éléments du 3e Bataillon du 41e Régiment d’Infanterie tiennent encore les deux ponts de Franière, les quatre ponts de Floreffe, et celui de Floriffoux. Il est primordial d’empêcher le plus longtemps possible les Allemands de franchir la rivière ! Elle ne le sera que le 22 et le23, après la bataille d’Auvelais et le début de la retraite de Namur.
Comment franchissait-on jadis la Sambre sur le territoire des localités composant aujourd’hui Floreffe ? Le chemin de fer reliant Namur à Charleroi sillonne le lit majeur de la Sambre tout en en recoupant les nombreux méandres. On a ainsi deux ponts rails à Franière (à la limite de Mornimont et au pied de l’église), deux sur Floreffe (à Hamptia et sous Mauditienne) et un sur Floriffoux (près de l’ancienne glacerie). Les passages routiers se trouvent quant à eux sur les voiries reliant Franière à Soye et Floreffe à Mauditienne, et à Floriffoux là où se situaient écluse et déversoir vis-à-vis du château de Dorlodot. Les travaux en cours durant la première guerre ont quelque peu modifié la situation, mais ceux des années soixante y apporteront des changements nettement plus fondamentaux.