La présence des barrages a modifié le cour d'eau en le faisant passer d'une rivière courante à une rivière plus lente, par la présence d'une succession de retenues. Cette nouvelle physionomie a permis le développement de nouveaux milieux aquatiques et humides, d'une grande richesse floristique et faunistique. EDF poursuit une politique ambitieuse de prévention de la biodiversité aux côtés de son activité industrille de production d'énergie.
Les roselières forment la première ordure de végétation émergente des cours d'eau lents. Composées de plantes semi-aquatiques, les hélophytes, elles présentent un intérêt écologique très fort par la diversité des habitats qu'elles offrent pour la faune et la flore. Les animaux y trouvent un lieu propice pour se reproduire et élever leurs petits et elles font office de "nourrice" pour les alevins.
Une vingtaine d'espèces de poissons vivent dans les retenues de l'Isère : pour les poissons d'eaux courante , le Barbeau fluviatile, le chevaine, le goujon et la truite, et pour les poissons d'eaux calme, la carpe, la brème commune mais aussi le gardon ou la grémille.
Découvrez aussi autour du barrage :
9 espèces d'amphibiens, 65 espèces de papillons, 39 espèces de libellules, 25 espèces de mammifères dont le castor et la loutre, 24 espèces de chauves-souris et 9 espèces de reptiles.
Enfin 120 espèces d'oiseaux comme la rousserolle effarvatte, la phragmite de joncs, le busard des roseaux et également Le fuligule morillon, le râle d'eau et la nette rousse.