Élément caractéristique du paysage insulaire, ces murets en pierre sèche protégeaient les terres arables du vent et du sel qui brûlaient les cultures. Tout un secteur de l’île fait l’objet d’une restauration et d’un entretien annuel par la mairie et le Parc naturel régional d’Armorique.
Vincent Pichon, depuis son installation comme maraicher sur l'île, a bien compris l'importance de ces murets et adopte avec le même objectif, la même méthode de protection ancestrale pour certains de ses champs. Le seul inconvénient dont les anciens n'avaient imaginé les conséquences, c'est qu'en prenant des galets en grande quantité sur les grèves, ils fragilisaient ainsi le trait de côte, plus vulnérable en cas de tempêtes et de grandes marées.
Depuis le ramassage de galets est non seulement interdit, mais on remet également dans la grève les galets des murets inutiles.