L' Aegypius monachus, cet immense rapace, tout de noir vêtu, se laisse lentement glisser dans le ciel en quête d’un repas froid. Très souvent en compagnie des vautours fauves, il se rapproche du sol d’un vol ramé ample et pesant, tournant de droite et de gauche sa tête grisâtre au bec énorme, son œil n’épargnant aucun détail du paysage. Objet de nombreux mythes et légendes, c’est sa calotte chauve qui lui a valu son nom…Les quatre vautours présents en France n’entrent jamais en compétition. Si le vautour fauve, à l’aide de son gros et faible bec, mange les parties molles de la charogne (viscères et muscles), le vautour moine, lui, préfère les parties dures (peau, tendons et cartilages), qu’il déchire grâce à son bec fort et tranchant. Le bec fin du percnoptère lui permet d’être perfectionniste… il nettoie parfaitement le squelette.