
Le Pont de Miret doit son nom à Joachim Miret, maire de Floirac qui initie le projet en 1909 pour remplacer le bac de Pontou situé près de 2 km en amont du village. Les courants et un banc de gravier rendant impossible la traversée de la Dordogne. Le projet très coûteux sera financé par l’Etat et par souscription auprès des habitants de Floirac et de communes voisines. Le pont de Miret est un pont-route suspendu de type Arnodin, nom de l’ingénieur qui perfectionne et sécurise ce système à la fin du 19e s. La partie où on roule, ou tablier, est en acier et est attachée par des suspentes verticales à des câbles flexibles portés par des pylônes maçonnés et solidement ancrés dans des culées en béton implantées sur chaque berge. Ouverte fin 1914, la circulation sur le pont sera strictement réglementée : limitation en tonnage des véhicules mais aussi du nombre de vache dont un arrêté municipal de 1918 fixe à 5 le nombre supérieur pouvant passer en même temps sur l’ouvrage.