Etabli autour d’un petit prieuré, le village de Saint-Denis reste modeste jusqu’à la fin du 19e s. où il profite de l’essor du rail et d’une position stratégique à la croisée de plusieurs axes ferroviaires : Brive – Capdenac, Brive – Aurillac ainsi que la ligne vers Souillac et Cazoulès en Dordogne. Le bourg se développe alors autour de la gare mise en service en 1862.Saint-Denis était une bifurcation et un arrêt important pour les locomotives à vapeur qui y faisaient le plein de charbon et d’eau. Au début du 20e s., son importance est renforcée avec la construction d’ateliers et d’un dépôt muni d’un pont-tournant, système permettant le demi-tour des locomotives qui n’ont qu’un sens de conduite.3 anciens hôtels aux volumes trapus couverts d’ardoise font face à la gare qui était le centre névralgique du bourg et du territoire. Par ici, transitaient les tonnes de truffes récoltées sur le causse et expédiées vers Paris contribuant à la richesse des campagnes.