
Au Moyen Age, le domaine englobe, à la manière des bourgs féodaux, l'église, le cimetière, le château et quelques maisons. L'édifice dressé sur un petit éperon rocheux, au bord de l'étang des Herbiers, est isolé par fossés et murailles. En 1621, une ordonnance de Nantes décrète que les fortifications du château doivent être rasées et démantelées. L'ordre est alors exécuté en 1626.
C'est dans ce château que Charrette (général en chef des armées du Bas Poitou) fut élu le 22 décembre 1793. Le château est ensuite brûlé le 2 février 1794 par les colonnes infernales (opérations menées par les armées républicaines du général Turreau lors de la guerre de Vendée (1793 - 1796), afin de détruire les dernières troupes vendéennes.)
Dans les années 1850, l'ancien donjon est acheté par un aubergiste, M. Bordelais, et aménagé en habitation. La petite tour carrée a servi de prison aux prêtres réfractaires.
Léguée par la suite à la famille Bousseau, la propriété est vendue à la municipalité en 1980.