
Il est plutôt terrifiant, le récit que donne Daniel de Foe du retour de Robinson et Vendredi par Rioumajou : c’est de bien peu que dans la neige ils échappent aux meutes de loups. Pourtant bien des hommes sont passés par là : marchands, soldats, trafiquants ou pèlerins de Saint-Jacques. L’hospice du Rioumajou leur devait être un refuge bien réconfortant.
Au XVe siècle, le comte Jean d’Armagnac imposa aux communes de Saint-Lary et de Sailhan de le relever de ses ruines, de l’entretenir et d’y maintenir un gardien en permanence. Et cette servitude se maintint jusqu’en 1940. L’hospice ouvert l’été permet aux nouveaux nomades que sont les randonneurs de poursuivre leur chemin en Espagne.
Hospice du Rioumajou : buvette, restaurant et hébergement, tél.09 88 18 78 93