
Balise n° 15Préalablement aplanie, elle a été recouverte de grandes lauzes de schiste pour qu’on puisse y battre les épis de seigle et en extraire le grain. L’opération s’effectuait au fléau ou bien en faisant piétiner le sol par les ânes et les mulets. Du côté de la vallée, un rebord surélevé permettait d’éviter que les grains ne s’envolent. Créant une ouverture dans un milieu assez fermé, l’aire à battre est aujourd’hui fréquentée par la faune locale, notamment les oiseaux (bruant zizi, rouge-queue) et les reptiles. La couleuvre de Montpellier n'est pas rare, souvent guettée du ciel par un circaète, l'aigle chasseur de serpent.