Boisement et déboisement semblent être la destinée du paysage caussenard. Au néolithique, les premiers bergers agriculteurs s’établissent sur les zones fertiles des plateaux alors couverts de forêts de hêtres et de chênes. Leur installation entraîne le défrichement de la forêt dans le but d’obtenir des parcours destinés aux ovins et des terres cultivables. Lié aux poussées démographiques, le défrichement de la forêt s’accentue et les parties cultivées s’étendent. Puis les besoins en bois pour l’industrie de la poterie, des fours à chaux et plus tard, de l’exploitation minière, entraînent une nouvelle vague de défrichements.