
1886 : du haut de cette montagne, la vue plonge vers la nouvelle ville de Rochessadoule, qui compte 3000 habitants venus de toute l’Europe pour travailler à la mine de charbon. Des cheminées d’usines géantes s’élèvent entre les bâtisses de pierres et de briques. En bas, au bord de la route : la lampisterie et la file des mineurs attendent leur tour, la salle des pendus (vestiaire), la gare, le téléphérique montant et déversant les déblais sur le terril. Peu à peu les bâtiments se transforment en galerie d’art, ateliers d’artisan, résidences secondaires. Aujourd’hui, de l’épopée minière, il reste des petits santons appelés santons de Sainte-Barbe (patronne des mineurs), fabriqués et vendus chaque année à la grande expo-vente de santons de Rochessadoule qui a lieu en novembre.