
À la Révolution, le monastère est détruit, son mobilier ainsi que celui de l’église est brûlé. L’abbaye est désaffectée et sert de carrière. Ne subsiste alors que la chapelle Sainte-Madeleine, des vestiges des fortifications et le réfectoire des moines, baptisé « salle capitulaire ». Entre 1908 et 1950 survient l’inscription du site des gorges du Tarn à l’inventaire des Monuments, Sites et Objets mobiliers protégés. Sur la commune de Sainte-Enimie, plusieurs édifices, dont les vestiges de l’abbaye, l’église et son mobiliers sont classés. Le monastère, en partie reconstruit, est devenu collège public.