Notre-Dame-de-la-Rouvière, de « rovière », lieu planté de chênes rouvres. Il est un des rares villages qui resta profondément catholique en ces Cévennes acquises à l'église réformée, lors de la guerre des Camisards et ce, malgré les intimidations : au début du XVIIe siècle, le duc de Rohan, chef huguenot, voulut forcer les communautés catholiques à embrasser la foi protestante… il rassembla les notables de Saint-Martial, de Saint-André-de-Majencoules et de Notre-Dame-de-la-Rouvière pour leur faire abjurer leur foi. Ceux-ci, terrifiés, acceptèrent la proposition du duc, mais sous condition du pacte de « recobre » (de rachat). Le duc, ignorant la signification de cette dénomination, signa le traité.Après la paix de Nîmes, les trois communautés revinrent ainsi dans le giron de l'église catholique en vertu de la condition qu'elles avaient posée. (Ici en Cévennes, œuvre collective avec l’école publique de N.D. de la Rouvière, 1994)