En Cévennes, les torrents impétueux du mois de mars se réduisent à de simples rus dès qu'arrive la mi-juin. Pour pallier le manque d'eau, ce système d'arrosage combine la construction d’un barrage dans le lit du torrent afin de faire monter le niveau de l'eau, et le creusement sur la berge d’un petit canal (« béal ») qui dérive l'eau vers un bassin de stockage en pierres sèches (« pesquier »). Cette méthode utilisant l'énergie naturelle du courant servait pour l'irrigation des prés de fauche (foin) voire des jardins et vergers.