À partir de 1875, l’État est à l'initiative d'une politique de reboisement. Des hêtraies existantes et des terrains nus seront achetés. C'est le cas de Aire-de-Côte et des terres qui en dépendaient. Pour coloniser les sols pauvres, les forestiers plantent une essence pionnière: le pin à crochets. Sur les sols plus riches, ils installent des essences nobles: sapin, épicéa, mélèze... En 1938, l'exploitation commence, les premières coupes sont achetées par les mines pour l'étayage des galeries. Des éclaircies sont faites dans les premières plantations, des sapins sont plantés sous les pins. On raconte que, dans une chambre d'Aire-de-Côte, il y avait une épaisseur d'au moins un mètre de graines de résineux. Elles étaient semées sur la neige qui en fondant les entraînait dans la terre.