Sur la place de l'église se trouvent quatre colonnes romaines entourant le monument aux morts qui s'en inspire. Celle la plus à gauche, la plus haute, est un réemploi, fait au IIIe siècle, d'une colonne d'un bâtiment public de Corseul, tout proche, comme borne milliaire, placée aujourd'hui dans le sens de la lecture, une dédicace à l'empereur Victorin, elle était placée jusqu'en 1959 dans le sens originel du bâtiment : la base actuelle étant en fait le chapiteau de la colonne. A droite on trouve un sommet de colonne plus travaillé que les autres : beaucoup de mystère entoure cette colonne : attribuée à des rites païens comme autel sacrificiel, certains chercheurs y voient plutôt un réemploi comme bénitier par l'Eglise qui rapproche fréquemment les vestiges païens afin de les christianiser autour de l'église. Cette colonne aurait initialement servi de socle à une statue de Jupiter, dieu gardien du bon changement des saisons. Les deux autres sont des colonnes de bâtiments privés également rapatriées autour de l'église avant le XVIIIe siècle.
Un enclos paroissial est une typicité de l'architecture religieuse bretonne, si beaucoup ont disparu depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Méloir-des-Bois a conservé le sien. L'église actuelle est du XIXe siècle et a été construite sur l'ancienne église paroissiale qui datait du XIIIe siècle. Le mobilier et les pierres de cette ancienne église ont été réemployés dans la nouvelle : notamment la statuaire avec le réemploi d'une Vierge à l'Oiseau du XIVe siècle, ou encore une statue de Saint Hubert, saint-patron des chasseurs et guerisseur de la rage.
L'enclos paroissial a été conservé sous la pression des habitants de la commune avec son mur, ses croix et son cimetière où se lisent les noms de famille de la commune. S'y trouve également un if d'environ 800 ans, arbre des cimetières devant lequel s'efface la mortalité de l'homme.