
Au milieu du XVIe siècle, un bourgeois parisien, Jehan Pierre, fait construire une grande propriété d’été idéalement bâti en bord de Seine. La demeure prend l’allure d’un grand hôtel particulier qui voit se succéder de hauts dignitaires du royaume. Madame Campan, première femme de chambre de Marie-Antoinette, y séjourna.
C’est en 1793 qu’on voit apparaître le nom de Joséphine de Beauharnais, future Impératrice des Français, qui s’installe avec ses enfants dans l’un des appartements, à l’époque de la Terreur.
Puis, durant tout le XIXe siècle, rien ne se passe dans la résidence .
C’est l’Assistance Publique de Paris qui l’achète en 1926 pour y implanter un orphelinat de jeunes filles, qui fermera ses portes en 1972. La résidence sera ensuite transformée en appartements de fonction réservés au personnel hospitalier de l’Assistance Publique.