Très succinctement, on peut dire que le costume est constitué d’une blouse et d’un pantalon de lin ornés d’environ 200 motifs (étoiles, lions, couronnes) en feutrine noire, jaune et rouge; la blouse est bourrée de paille, à la fois devant et derrière. Le Gille porte l’apertintaille, une ceinture de laine rouge et jaune, montée sur de la toile et jalonnée de cloches de cuivre. Une collerette (ou pèlerine) –confectionnée de ruban plissé, de dentelles ou de franges dorées– s’attache autour du cou, par-dessus les bosses.
Sur la tête, un bonnet de coton blanc (la «barrette») ainsi qu’un mouchoir de cou viennent recouvrir l’ensemble des cheveux et permettent aussi de rendre moins pénible le port du chapeau de près de trois kilos! Celui-ci se compose de plumes d’autruche et d’une «buse» de carton enveloppée d’une toile parsemée sur le devant de fleurs blanches artificielles, d’épis d’avoine ou de blé et d’étoiles dorées. Il est porté lors du cortège du Mardi après-midi (sauf s’il pleut ou neige) jusqu’à la tombée du soir. Entre 240 et 290 petites plumes sont montées sur une armature métallique afin de ne plus constituer que huit à douze grandes plumes de 1,50 m (blanches ou colorées aux extrémités), qui retombent en panache. Le Gille ne possède pas en bien propre le costume, mais le loue chez des «louageurs» professionnels.
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