out commence un beau jour de l’année 1901. Jean-Baptiste Pirard, curé de la paroisse de Queue-du-Bois et ancien vicaire de Herve, entreprend un projet audacieux: doter la paroisse d’une maison religieuse. Pour cela, il acquiert la propriété Malherbe et fonde en 1903 une école gardienne avec l’aide de religieuses. A cette époque, toutes les institutrices sont des sœurs et ce jusqu’en 1927.
Ce n’est que huit ans plus tard que l’école primaire ouvre ses portes mais n’est réservée qu’aux filles. Il faut attendre 1919 pour voir une classe de garçons ouvrir ses portes.
Une des plus importantes personnalités en lien avec l’école Notre-Dame de la Tourelle est sans nul doute l’Abbé Etienne Weyckmans, qui entreprend dès son arrivée, fin des années 50, un réel dépoussiérage des usages et des idées, tant au niveau religieux que politique. Il fait prendre aux mouvements de jeunesse une importance considérable, construit de nouveaux bâtiments, démultiplie le nombre de classes et d’enseignants de cet établissement et fait atteindre la fréquentation de l’école à un pic jusqu’alors jamais atteint.
Une des particularités de l’école de la Tourelle est qu’elle a toujours proposé, jusqu'il y a peu, des spectacles et pièces de théâtre réalisés par des amateurs pour la population. Mais dès 1945, cette troupe qui se fait appeler « Aurore et Concorde » prend de l’importance et se fait connaître même à l’étranger par leur pièce « J’y suis, j’y reste ».