Le sommet du plateau du thier d’Olne domine la Meuse. Il est occupé par une forêt de feuillus et de conifères. Ce promontoire, propice à la défense, a été occupé à la préhistoire, dès le paléolithique. Le Cercle archéologique Hesbaye-Condroz y fait des fouilles depuis 35 ans. Jacques Witvrouw en fait partie, il explique : Au milieu du 7e siècle, une famille de l’aristocratie mérovingienne s’y est installée. Les fouilles ont révélé l’existence d’une habitation et d’un édifice funéraire entourés d’un enclos palissadé. L’habitat est agrandi à l’époque carolingienne et l’édifice funéraire mérovingien est remplacé par une petite église entourée d’un cimetière. Vers 800, le domaine est transformé en une véritable villa carolingienne avec un grand bâtiment résidentiel, une église devenue paroissiale et, autour d’une grande cour intérieure, un second édifice résidentiel et un édifice de stockage des denrées. Le lieu semble avoir été abandonné vers l’an 1000 pour un autre, plus adapté à son époque : le rocher d’Engihoul à Clermont. Autrefois habité et cultivé, le site, classé comme Site de Grand Intérêt Biologique, est maintenant retourné à la nature et fréquenté par les promeneurs et les joggeurs.