Construite en 1871 sur les plans de l'architecte liégeois Eugène Halkin, cette église néogothique aux dimensions imposantes pour la localité, a été endommagée durant la guerre 40-45. Toutefois, on a pu sauver une statue de saint Roch du 17e siècle, un ostensoir-soleil qui fait partie du trésor de la collégiale d'Amay, 3 vitraux qui, après restauration par l’atelier Mano Giusti, occupent depuis 1999 le choeur de l’église Notre-Dame de la Neuville à Neupré et, miracle, les 2 cloches de l’église. Réquisitionnées parles Allemands, récupérées après la guerre et dorées, elles sont maintenant installées sur un petit muret, à l’ombre de la collégiale d’Amay. Un nouvel avenir se dessine toutefois pour l’église avec un projet de réaffectation de celle-ci en 20 logements et l’aménagement d’une liaison cyclable et piétonne avec le pont. Les travaux devraient débuter en 2022.