Notre Dame des Malades - Église Saint-Blaise

L’église Notre-Dame-des-Malades à l’exceptionnel décor intérieur Art Déco fut construite entre 1925 et 1931 contre l’église Saint-Blaise. Sa Vierge
Noire est vénérée à Vichy sur le non de Notre Dame des Malades . Les nombreux miracles sont connus !
À voir dans la vieille église :
- la statue de Notre Dame de Malades, de couleur brune (le bois est du noyer)
- l'autel du Saint Sacrement en marbre blanc du XIXe, et au dessus des stalles, les quatre statues en bois doré de sainte Anne, saint Christophe, saint Jean-Baptiste et saint François-Xavier,
- les vitraux de 1923 : ils sont presque tous dédiés à Marie.
La nouvelle église a été construite à partir de 1925 et bénie en 1931. À l'extérieur, l'aspect gris du béton a été caché en le recouvrant d'un revêtement afin de lui donner l'aspect du granit. La décoration intérieure est un exemple unique, complet et très représentatif de l'Art déco à ses débuts.

Patrimoine UNESCO
Notre-Dame-des-Malades est en réalité l’« extension » de l’église Saint-Blaise qui de fait devient une chapelle du nouvel édifice. Cette église dimensionnée pour faire face à l’afflux de fidèles a été portée à bout de bras par l’abbé Robert, curé de la paroisse Saint-Blaise. Elle est dédiée à la protectrice des malades, mais sa consécration peut aussi être interprétée de toute autre façon : elle est aussi Notre-Dame-des-Malades en ce sens que les curistes ont généreusement contribué à sa construction.
Les travaux qui ont lieu pendant 31 ans de 1925 à 1956, sont régulièrement arrêtés lorsque les caisses sont vides et redémarrent quand les dons le permettent.
Débutée dans l’entre-deux guerre, l’église adopte le style Art déco ainsi que des matériaux nouveaux pour ce type d’édifice : le béton armé. L’ascèse de son enveloppe extérieure disparaît lorsqu’on pousse la porte de l’église. On est alors saisi par une lumière et une explosion de couleurs. C’est l’œuvre des maîtres-verriers et des mosaïstes des Ateliers Mauméjean qui se sont chargés aussi bien des vitraux que des peintures et des mosaïques. Et de peintures la coupole n’en manque pas qui égrènent les références aux hauts lieux de la foi.