Jusqu’au milieu du 19e siècle la Seine n’avait pas le visage qu’on lui connaît aujourd’hui. De nombreuses îles occupent alors le lit du fleuve, forment des bras secondaires et compliquent la circulation. Les travaux menés sous le Second Empire consistent à relier les îles à la rive, afin de ne créer qu’un seul chenal au tirant d’eau plus profond.
Ne demeurent de ces îles que leurs noms donnés aux quartiers voisins : Olivier, Saint-Gilles….
Toujours inondables, les anciens bras sont pour partie occupés par des jardins familiaux et des zones herbeuses. Le chemin que nous empruntons est hérité de ces grands bouleversements.
Quelque peu insolite à nos yeux la plage de sable descendant vers le fleuve rappelle que de nombreuses communes des bords de Seine possédaient de tels lieux de baignade et d’accostage.
C’est aujourd’hui la demeure habituelle d’une colonie de cygnes !