Musée Bargoin

En 2025, le musée Bargoin se réinvente pour se transformer à terme en un musée dédié à l’archéologie et à l’histoire du territoire
Situé dans un bâtiment néoclassique inauguré en 1903, le Musée Bargoin présentait jusqu’en 2024, des collections textiles extra-européennes et des collections archéologiques principalement issues du bassin clermontois et du département du Puy-de-Dôme.

En 2025, un nouveau chapitre de l’histoire du musée s’ouvre. Afin de préparer le déménagement des collections en réserve, vers le nouveau centre de conservation des musées métropolitains, actuellement en construction, l’équipe du musée débute en effet un vaste chantier des collections (dépoussiérage, consolidation, informatisation et conditionnement des collections) qui nécessite d’investir les espaces d’exposition.

A compter du 14 janvier 2025, le musée n’ouvrira donc que partiellement ses portes pour réaliser cette opération. La salle du sanctuaire de la source des Roches récemment rénovée sera toujours accessible ainsi que l’espace d’exposition du hall qui accueillera à la mi-mars une des pièces phares des collections archéologiques : la statue équestre du dieu Jupiter terrassant un monstre anguipède d’Egliseneuve-près-Billom, acquise, grâce au soutien financier de l’État et de la Région, en 2018 et qui a bénéficié d’une importante restauration en 2024.

Si ses espaces d’exposition sont temporairement réduits, le musée continuera à accueillir le public et proposera des rendez-vous pour découvrir ses coulisses. Certaines pièces de ses collections seront visibles hors les murs lors d’expositions notamment à la Maison archéologique des Combrailles de Voingt. Le musée participera également aux grands rendez-vous culturels : Nuit des musées, Journées européennes de l’archéologie et du Patrimoine, week-end des Arts en balade…

A l’issue de ce chantier des collections, le musée Bargoin entamera une phase de travaux de rénovation. A sa réouverture, il sera entièrement consacré à l’archéologie et l’histoire du territoire et les œuvres textiles extra-européennes rejoindront les collections du Musée d’art Roger Quilliot.