

On doit la construction de l'orangerie, vers la fin du XVIIIe siècle, à Claude-Joseph-Alexandre Bertrand.
Elle avait deux fonctions :
- Accueillir en hiver les orangers mis en caisse dans le jardin à la française ainsi que toutes les autres plantes craignant le froid situées dans les différents jardins.
- Des activités de théâtre en été, alors qu'elle était vidée de ces plantes durant l’été.
On identifie cette fonction sur les bas-reliefs en stuc présentés sur la façade. On peut en effet y voir un masque de théâtre dessiné à l’antique s’apparentant au reste de la composition architecturale. Son architecture reprend les différentes formes qui caractérisent la culture greco-romaine avec son tympan triangulaire et sa façade rythmée par des colonnes doriques.
Dans un inventaire en 1792, il est fait mention d'un "habit pour la comédie en satin blanc" dans la garde-robe du marquis de Toulongeon. Montait-il sur les planches ? Chose possible et même assez courante à une époque où la haute société aimait divertir ses invités tout en étalant sa culture en prenant des rôles dans les représentations jouées sur leurs propriétés.