



Resté durant des années enfoui sous la terre, le lavoir de la Doye a retrouvé la lumière du jour à la toute fin des années 2010, sous l'impulsion de Christian Boudot, alors élu municipal de Champlitte. Avant de démarrer les travaux personne ne connaissait l'ampleur de la structure qui allait sortir de terre. Il aurait été dommage de se priver de cette construction surprenante qui date du XVIIe.
Rêvée par Sigéric, l’évêque de Canterbury au sud de l’Angleterre (archevêque de Cantorbéry de 989 ou 990 à sa mort, le 28 octobre 994) a tracé à la fin du premier millénaire, la Via Francigena, plus ancienne que l’autoroute pédestre de Compostelle qu’elle croise d’ailleurs à Bucey-lès-Gy. Ainsi, la Haute-Saône se trouve-t-elle depuis sur la route de Rome. L’Association européenne des chemins de la Via Francigena (AEVF), labelisée « Itinéraire Culturel du Conseil de l’Europe » depuis 1994 est d’ailleurs codirigée par une élue de Champlitte. Les amateurs de randonnées apprécient aussi ce parcours balisé sous l’appellation de GR145. Le bourg de Champlitte à la chance d’accueillir le bureau chargé du développement en France et en Suisse.
Au XIIIe siècle, le bourg se développe dans la vallée entre le château et le pont, au niveau de la rue du Bourg. Par la suite l'extension se poursuivra sur le plateau, derrière le château, en direction de l’ouest. Une vaste extension orthogonale, organisée par trois rues parallèles (secteur des rues du Bourg, des Prêtres et Jacquet) est antérieure au XVe siècle et c'est dans ce secteur de la ville que les vestiges des fortifications (XVIe siècle) sont les mieux conservés. Ainsi se forma le village de "Champlitte-le-Château".