Reconstruite après la Première Guerre mondiale, l'église paroissiale Saint-Chrysole a été érigée à partir de 1922 et a été consacrée en 1925. Bâtie en briques jaunes et calcaire sous toitures d'ardoises, par l'entrepreneur Lambin et selon les plans de l'architecte Jules Coomans, elle s'inscrit dans le style néogothique flandrien.
Elle domine la Place par sa silhouette élancée, dont la verticalité est accentuée par la haute tour latérale en façade et par les clochetons ponctuant la tour et la croisée du transept. Elle présente une nef avec bas-côtés de cinq travées, un transept saillant bordé de galeries et un chœur de deux travées à chevet plat orné d'une rosace et flanqué de chapelles latérales et de la sacristie.
A l'intérieur, le même style guide l'élévation comprenant triforium et fenêtres hautes sous les voûtes à croisée d'ogives, et se singularise par l'usage de la brique moulurée pour les éléments architectoniques et les profils d'arcs et voûtains. Séparant les nefs, les colonnes en calcaire rappellent le gothique tournaisien par les chapiteaux à crochets.