Madame veuve Guérin, ancêtre des derniers seigneurs d’Eancé, a donné ce terrain de la ferme de la Cour à la paroisse d’Eancé pour qu’il y soit
élevé un calvaire à la gloire de Dieu. Un Christ a été apposé sur le fût de granite, avec quête, procession et bénédiction solennelle, le dimanche
28 novembre 1909, selon les sources paroissiales. Mais ce que ne
mentionnent pas les archives, en 1866 comme en 1909, c’est que ce lieu connut un événement tragique : le recteur de la paroisse, qui se cachait pour cause de Révolution, y fut tué le 4 août 1795 par des patriotes à la poursuite de royalistes.