À l’origine, les navires s’échouaient dans le lit de la rivière, au pied des murs de quais rudimentaires construits sans aucune régularité. C’est l’arrivée de la route départementale n°16 reliant Saint-Pierre-sur-Dives à la mer via Pont-l’Évêque qui a nécessité l’édification, côté rivière, d’un mur de soutènement en maçonnerie de 450 m, achevé en 1842 et d’une largeur suffisante pour qu’une première poissonnerie y soit édifiée un an plus tard.
Le quai de Trouville ne cessera d’être élargi par la suite, en gagnant sur la Touques. D’abord en 1880-81, puis à partir de 1936, date à laquelle un appontement en béton permettra de tracer une grande avenue à quatre voies, nécessaire à l’écoulement de la circulation automobile, enfin en 1999-2000.
La création de Deauville nécessita la construction d’un premier pont, dit « pont de l’Union », mis en service en octobre 1861, mais seulement terminé en avril de l’année suivante, par la pose d’une arche tournante côté Trouville, qui permettait aux bateaux de remonter la rivière notamment jusqu’à Touques, port séculaire du Pays d’auge. Ce premier pont sera détruit par l’occupant pour couvrir sa retraite le 22 août 1944.
Reconstruit dès 1952, l’actuel « Pont des Belges », nommé en hommage à la brigade belge Piron qui libéra la Côte fleurie, dispose actuellement de quatre voies de circulation depuis son élargissement de l’an 2000.