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Le dolmen est entouré d'un tumulus de 5 à 6 m de diamètre.
La cella, rectangulaire, de 1,64 m de long à son fond dépourvu de dallage.
Elle est limitée à l'est par une dalle dessée de chant de 1,54 m sur 0,15 m brisée en deux parties, au nord et au sud par 2 murets, et à l'ouest par une porte de 0,32 m limitée par 2 piliers.
Celui au sud présente 2 cercles de 9 cm de diam. symetriques par rapport à l'axe central du pilier.
Ils pourraient correspondre aux seins ou aux yeux d'une stèle anthropomorphique (Roudil, Berard, 1981).
La couche archéologique, unique, de 30 cm, contenait les restes d'au moins 15 individus, 12 jeunes adultes et 3 enfants.
Des caractères communs aux restes laissent penser qu'il s'agit de personnes ayant peut-être des liens de parenté.
Les éléments recueillis sont trés dégradés.
Un vase en céramique très altéré rempli d'argile pure au dessus duquel se trouvait une série de dents de lait en germe d'un bébé et une diaphyse indéterminable, 5 perles en tonnelet, dont 3 en calcaire cristallisé et 2 en serpentine bleue, 1 armature de flèche à retouches bifaciales et amorces d'ailerons complètent le mobilier.
Comme la plupart des dolmens, les dépôts ont d'abord été placés contre les parois nord et est de la cella, pour gagner ensuite les parois adjacentes.
Le rejet à plus d'un mètre de la dalle de couverture et l'inclinaison des piliers (déjà observés ailleurs : ex au dolmen de Brignoles) semblent conforter la thèse d'une secousse sismique importante qui aurait frappé le région du moyen Var.
Elle remonterait à l'âge du Bronze selon les observations faites sur les autres mégalithes, mais cette hypothèse doit être confortée (Roudil, Berard, 1981).
Texte tiré de archéoprovence.