

Au fond de cette vallée glaciaire, au profil typique « en auge », coule l’Arc, aux crues parfois titanesques, comme celle de 1957. Mais malgré cela, le chemin sur sa rive droite a pris le joli nom de « chemin du petit bonheur », seul accès à Bonneval-sur-Arc avant la construction de la route. Bonneval, dernier et plus haut village permanent de la haute Maurienne, à 1800 mètres, dont on distingue les premières maisons en bas de la photographie. Dans un tel relief, les terres agricoles se concentrent le long de la rivière -sur la surface la plus plate- pour les jardins et surtout pour les prairies de fauche. Le chemin mène de l’une à l’autre - les parcelles plus claires sont déjà fauchées. Les vaches, elles, broutent les versants plus abrupts en attendant de gagner leurs alpages en aval du Col de l’Iseran.