Grotte (page 309) : « Il les emmène dans ce qui semble être la rue du Boyer, mais pourrait être la rue Vincent-de-Gournay ou la rue des Hautes Salles. Ils arrivent au pied des remparts et tournent à droite, suivant un chemin que Marie-Laure n’avait jamais emprunté. Ils descendent deux marches, passent sous un rideau de lierre […] La ruelle devient de plus en plus étroite, au point qu’il faut avancer en file indienne, entre les murailles resserrées. » […] Pour autant qu’elle sache, c’est une grotte basse de plafond, d’environ quatre mètres de long sur deux de large, en forme de miche de pain. […] » Les chiens du guet ont pour objet après le couvre-feu de chasser les maraudeurs qui peuvent sévir sur les grèves où sont échoués les navires avec leurs marchandises. Ils sont lâchés à 22 heures jusqu’à une heure avant le lever du jour. Rappelés par une sonnerie d’une trompette en cuivre, les chiens reçoivent leur soupe et sont reconduits jusqu’à leur chenil. (G. Foucqueron - Saint-Malo, 2000 ans d’Histoire)