Témoin d'une pratique ancienne, le lavoir d'Organtine a longtemps rythmé la vie quotidienne de Tremblay. Les lavandières s'agenouillaient dans leur "carrosse", dont le fond était garni de paille afin de se protéger les genoux. A l'aide d'un battoir qu'elles tenaient fermement, elles tapaient et retapaient le linge sale avec entrain. Elles avaient la réputation d'avoir "la langue bien pendue" et d'être de joyeuses commères. Malgré la généralisation de l'eau courante et des machines à laver, certaines tremblaisiennes continuaient à utiliser ce lavoir ces dernières années.