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Ferme de la Commanderie

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Crédit : Coll. Marcel Delforge
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Les techniques de travail :

Le labour de la terre et le semis :
Avant de semer, il est indispensable de préparer le sol en labourant la terre. C’est-à-dire la retourner pour bien l’aérer et retirer les mauvaises herbes. Pour cela, les agriculteurs utilisent des charrues et cela depuis le temps des Gaulois. Evidemment, la charrue a évolué. Durant très longtemps, elle est restée assez simple avec un versoir non réversible pour rejeter latéralement la terre en une couche +/- fine. Elle était alors tirée par des chevaux ou des bœufs et pouvait charruer un demi-hectare en une journée. En 1950, l’arrivée du tracteur a permis le développement de charrues bisoc pouvant labourer 3 ha par jour. Actuellement, un tracteur de 150 chevaux laboure 1 ha en 1 heure. À l’époque de nos grands-parents, il aurait fallu une dizaine de personnes pour réaliser le travail préparatoire et l’ensemencement de la terre que le fermier réalise seul aujourd’hui.

Le fauchage :
Nos grands-parents réalisaient encore le fauchage de leur foins et céréales avec une faux. Le premier outil mécanique performant qui a pu effectuer ce travail laborieux est la barre faucheuse. Elle était initialement tirée par des chevaux puis a été adaptée à la prise de force des tracteurs. Cela a permis d’avoir des machines à plus large coupe.

La fenaison :
L’herbe fauchée reste sur le terrain puis est retournée et aérée après 2 ou 3 jours. Au début, ce travail se faisait avec des fourches à la main. Ensuite au moyen d’une mécanique assez rudimentaire tirée par un cheval, qui actionnait des fourches (une piteuse). Partiellement séchée, l’herbe était mise en petits tas (des melons) ou arrangée sur des chevalets permettant la circulation de l’air. Une fois sèche, l’herbe était chargée sur des chariots, ramenée à la ferme et rangée dans les fenils, le tout en vrac et à la fourche. Dans les années 50 est apparu un pick-up (= ramasser en anglais) qui ramassait l’herbe sèche et faisait des petits ballots de 10 à 15kg. Le foin prenait moins en place, se rangeait mieux et se manipulait au moyen d’un élévateur ou encore à la fourche. Actuellement, une partie de l’herbe n’est plus que partiellement séchée et mise en ballots de 250 à 300kg au moyen d’une grosse presse ramassant l’herbe elle-même. Ces ballots sont emballés dans une feuille plastique étanche. Il se produit une fermentation anaérobie, sans oxygène. On parle alors de « foin préfané ».

La moisson et ses prémices :
Avant les chargeurs et épandeurs mécaniques, les soins exigés par les céréales étaient totalement réalisés à la main. Le fumier venant de la ferme était répandu sur les terres à la fourche. Les engrais chimiques étaient aussi répandus manuellement. Deux hommes et deux chevaux coupaient les mauvaises herbes entre les lignes tandis qu’une équipe de 2 ou 3 hommes parcourait les champs armés d’une houlette (lame montée sur un long manche) pour couper les chardons à la base.
Arrivée au stade de la gerbe, la céréale était redressée sur le champ en dizaux (groupes de gerbes) pour sécher durant une bonne semaine. Elles étaient alors chargées sur des chariots et ramenées à la ferme où elles étaient rangées et entassées dans des granges. Parfois les gerbes étaient arrangées en meules dans les champs ou à proximité de la ferme. Dans les exploitations de certaines importances, la main d’œuvre était nombreuse, surtout au moment de la rentrée des gerbes, allant jusqu’à 20 personnes. En plus du personnel habituel, 6 à 8 ménagères et hommes disponibles venaient aider dans l’une ou l’autre ferme.
Les moissonneuses batteuses arrivèrent en Europe en 1954. Une vraie révolution puisque celle-ci ne nécessite plus qu’un conducteur et est extrêmement rapide par rapport au travail à la main. Aujourd’hui, ces machines peuvent moissonner sans problème 200ha en une saison. Les grains récoltés sont simultanément déchargés dans un camion ou une benne sans arrêter le travail de la moissonneuse. La paille est soit hachée par un appareil incorporé à la batteuse, soit ramassée ultérieurement par un pick-up semblable à celui pour le foin et de grosses presses d’entrepreneurs vont de ferme en ferme et font des ballots pesant jusqu’à 450kg. Quel progrès !

Infos techniques

Ce poi a été mis à jour le : 14/01/2022
196 Rue Viaux
5300 Andenne
Lat : 50.472061Lng : 5.0370169
177 m

Profil altimétrique

Auteur de la donnée

Image GAL Meuse@Campagnes
proposé par GAL Meuse@Campagnes
rue du marais, 11 5300 Seilles Belgique

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