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GARDANNE

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Crédit : CPA
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Promenade au bord de la Luynes (43°28'18.27"N 5°26'40.08"E)
Cette charmante promenade s’effectue au choix depuis le plan d’eau de Fontvenelle, depuis la tuilerie Bossy situé en face du Lycée agricole de Valabre ou directement, pour une version courte, au niveau du parking du « Pavillon de chasse du Roy René » sur la D7. Ce bâtiment est en fait appelé à tort « pavillon de chasse du Roy René » puisque René d’Anjou, Comte de Provence, roi de Provence et de Sicile, s’il avait bien des terres à Gardanne était mort depuis près d’un siècle lors de la construction de cette très belle bâtisse, vers 1580. Ce Pavillon des Quatre tours, fut édifié pour un parlementaire aixois, mais c’est un autre juriste M. de Gueydan, Président à la Cour des Comptes qui y rajouta balcons et colonnes et en fit ses heures de gloire. Il ne se visite qu’à l’occasion des Journées du Patrimoine.
Les berges de la Luynes, qui prend sa source dans le Massif de l’Etoile à Mimet, à 455 m d’altitude, sont aménagées pour la balade en sous-bois dans un havre de fraîcheur. Le promeneur passant tour à tour d’une rive à l’autre, sera émerveillé par ce cadre relaxant et la douce mélodie des chutes d’eau, en totale rupture avec l’environnement urbain si proche. Le site offre également la possibilité d’y prendre son pique-nique à l’abri du feuillage dense d’arbres centenaires.
A proximité, l’Ecomusée de la Forêt propose des activités dans un parc de 9 ha pour toute la famille. L’espace muséographique permet de découvrir la diversité de la forêt méditerranéenne par le biais de diaporamas, jeux.

A proximité à Gardanne
Le plan d’eau de Fontvenelle
Cet espace de loisirs a été aménagé pour la détente et permet de pique-niquer, de se promener tout autour du plan d'eau et de pêcher. Avec ces canard, cygnes et poules d’eau cachés dans les roseaux ou alanguis sur les bords de la petite île, sa riche végétation, on oublierait presque qu’il s’agit d’une oeuvre de l’homme, d’un lac artificiel, créé dans un premier temps pour récupérer les eaux pluviales du quartier de Bompertuis puis largement redimensionné pour permettre d’évacuer les eaux de la nouvelle mine (puits Yvon Morandat). En effet, jusqu’en 2003 Gardanne était une cité minière, d’où l’on extrayait une variété de charbon, la lignite. Le creusement de puits miniers et de galeries (d’une profondeur allant jusqu’à 1200m) a, à maintes reprises, perturbé l’alimentation en eau des sources et ruisseaux et percé des nappes phréatiques : « la mine boit l’eau » disaient les anciens et il n’était pas rare que les mineurs travaillent en ayant de l’eau jusqu’à la taille. De graves problèmes d’inondation affectaient régulièrement les galeries les plus profondes, là où se trouvent justement les plus belles couches de minerai, entravant de façon pratiquement rédhibitoire leur exploitation. Des solutions d’exhaure, c’est-à-dire de pompage et d’évacuation des eaux infiltrées ont très tôt été mises à l’étude et à partir de 1889, une solution radicale et exceptionnelle fut mise en oeuvre : la construction d’un tunnel long d'environ 15 km entre Gardanne (puits Biver) et Marseille à la Madrague près du cap Pinède. Celui-ci, considéré à l’époque comme " le plus fabuleux, gigantesque et fantastique chantier, jusqu'ici jamais réalisé dans (la) région ", permit à partir de 1907 d’évacuer les eaux des puits et galeries du bassin minier de Gardanne et de Valdonne par simple gravitation, directement dans la Méditerranée, mais aussi d’y acheminer au moyen d'une voie ferrée, la lignite et le minerai stérile. Ce chantier d’une grande dangerosité qui fit de nombreux accidents, dont certains furent mortels, fut l’oeuvre presque exclusive de travailleurs immigrés italiens célibataires.

Cette galerie de la Mer, unique en France, est désormais noyée, tout comme l’ensemble des galeries qui offrent en sous-sol un gisement de plus de 30 millions de m3 d’eau tiède qui pourrait produire, par géothermie, l’énergie propre nécessaire à la consommation de 5000 habitants.
Quant au Bassin de Fontvenelle il est dans sa configuration actuelle la résultante de l’exhaure du puits Yvon Morandat, le dernier ouvert, qui entra en service en 1987 à quelques centaines de mètres plus haut. La mine déversait 1 200 m3 d’eau quotidiennement, dans ce bassin d’une capacité de 15 000 m3, la déverse s’effectuant ensuite vers La Luynes. L'arrêt de l'exploitation minière ayant entraîné la cessation de cet apport, le bassin est actuellement alimenté par un forage et son oxygénation a du être renforcée par un aérateur.
On peut y découvrir à ses abords une noria dont il ne reste malheureusement plus le mécanisme.
L’office de tourisme vend les cartes indispensables pour pêcher carpes, gardons, tanches ou brochets (carte demi-journée, à la journée, à la semaine, à l’année…).

La fontaine du Marquis de Gueydan
Le principal ruisseau de Gardanne, le vallat (ruisseau) de Saint- Pierre fut intégralement recouvert au XIXe siècle au niveau des actuels boulevards Carnot et Bontemps et des cours Forbin et de la République, qui furent créés dans les années 1840. En 1862, il fut décidé de détourner ce cours d’eau et de le canaliser sous la colline du Cativel, car sa simple couverture ne suffisait pas à protéger Gardanne de ses crues : le Perça est achevé vers 1868-1869.
Les fontaines édifiées sur ces voies sont alimentées par ce cours d’eau, à commencer par la fontaine du marquis de Gueydan, située place de Gueydan, entre le boulevard Carnot et le boulevard Bontemps. Inaugurée le 1er septembre 1901, elle comporte une vasque surmontée de trois putti sculptés, supportant un piédestal sur lequel est posé le buste du marquis de Gueydan, le grand propriétaire terrien de Gardanne et notamment du domaine de Valabre, dont sa famille fit l’acquisition en 1683. La fontaine s’inscrit dans un bassin circulaire dans lequel coule l’eau sortant de la bouche de quatre mascarons.

La fontaine de la République Située à l’entrée du cours Forbin, la fontaine de la République est contemporaine de celle du Marquis de Gueydan, bien qu’inaugurée le 19 juin 1898. La cérémonie célèbre l’arrivée de l’eau en provenance de la source du Saint-Pierre, dont la canalisation d’une longueur de 3 km vient d’être achevée. L’édifice est de facture assez classique pour cette époque, dispose de quatre canons et est surmonté d’un buste de Marianne, la figure allégorique de la République française.
A quelques pas de la fontaine de la République, se trouve un édifice surmonté du buste de la marquise de Gueydan, attribué au sculpteur Auguste Carli : il s’agissait initialement d’une fontaine qui fut déplacée en 1922 et perdit par la même occasion sa fonction. Les Gardannais tenaient à rendre hommage à cette figure locale incontournable, qu’ils ont longtemps surnommé « la bonne personne », qui offrit avec son mari un terrain à la ville pour agrandir le cimetière et donna à sa mort le domaine familial de Valabre.

La Noria du Payannet (43°28'26.03"N 5°28'48.83"E)
Le quartier du Payannet à Gardanne situé en bordure de la voie express (D6) en direction de Rousset-Trets, est un quartier qui fut longtemps exclusivement agricole. L’existence de nappe phréatique peu profonde fut propice au creusement de puits et au développement d’une agriculture sur des terres irriguées. Il n’est donc pas étonnant d’apprendre que ce quartier était jonché de norias, ce type de puits équipé d’un système d’adduction pour permettre l’irrigation. Leur mécanisme est mu par un cheval à Gardanne, ailleurs ce peut être un âne ou un mulet, qui tourne autour de l’édifice mettant en rotation une roue dentée horizontale qui entraîne une roue verticale munie de godets ou d’un chapelet de godets. Ceux-ci remontent l’eau qui se trouve par endroit au Payannet à seulement 1.5 m de profondeur et la déverse dans un petit collecteur muni d’une canalisation permettant son acheminement dans le champ et sur une longue distance : dans ce secteur, une noria était même équipée d’une conduite en grès de près d’un kilomètre. Il faut dire que les norias de Gardanne sont assez spécifiques de par leur hauteur, comprise généralement entre 3 et 4 m sans compter le monticule sur lequel elles sont parfois assises ; l’une d’entre-elle, véritablement exceptionnelle de par sa forme carrée et sa taille, en fait même le double. Cette hauteur permet de procurer une eau sous pression permettant d’atteindre des distances respectables et de se répandre loin par un réseau de sillons et rigoles, que l’agriculteur pouvait boucher et déboucher à sa guise. Celui-ci devait même parfois ralentir le débit au moyen d’un clapet (une simple planchette) pour ne pas lessiver le sol ou entraîner les graines. Ainsi édifiées, les norias de Gardanne ressemblent davantage à un moulin, ou à un pigeonnier qu’à un puits comme celles de Lambesc ou du village voisin, Meyreuil. Les norias du Payannet qui furent au nombre de treize et de Gardanne (une soixantaine), étaient indispensables avant la création du canal de Provence et ont permis de faire de cette ville un terroir agricole extrêmement renommé. Certaines d’entre-elles furent utilisées jusqu’aux années 1970, une fois électrifiées et bien qu’en péril et un peu oubliées, elles demeurent un témoignage très important de cette maîtrise de l’eau. Si elles ont souvent disparues dans le pays d’Aix plusieurs sont toujours visibles au milieu des champs du Payannet, sur des terrains privés, mais l’une d’elle est située en bordure du chemin du Payannet, face à la centrale thermique de la Palun.

Infos techniques

Ce poi a été mis à jour le : 01/01/1970
Chemin Départemental 7
13120 Gardanne
Lat : 43.465168Lng : 5.463945
191 m

Profil altimétrique

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