Cette chapelle est connue à des lieues à la ronde. On y vient de partout et est très fréquentée.
Ce que l’on sait de son origine a été transmis par voie orale. Au XVIIIème siècle une potale était accrochée au tronc d’un arbre, en remerciement à Notre-Dame de Bon-Secours pour avoir épargné des bergers de la foudre. Les visites des pèlerins furent à l’origine de la construction d’une chapelle, beaucoup plus petite que l’actuelle (voir couverture) et qui figure déjà sur un plan de 1850.
C’est en 1903 que le sanctuaire qui s’élève ici a été construit. Durant des décennies, des centaines de pèlerins, venus parfois de loin, sont venus prier à la chapelle. Auparavant, elle était coupée en deux par un haut grillage. Au fond du chœur, on peut admirer Notre-Dame de Bon-Secours, Vierge majestueuse qui inspire la tendresse et la douceur. Son visage reflète une paix ineffable. Son regard exprime la sérénité. Sur son manteau couleur du ciel, est posé un voile en dentelle. La bête qu’elle maintient sous ses pieds nus ressemble à celle de l’Apocalypse, bête qui tient à la fois du dragon, de la louve et du serpent. De ses mains fermes, cette Vierge tient contre son cœur l’Enfant-Dieu, couronné. Les murs intérieurs de la chapelle sont garnis de bas en haut d’ex-voto en marbre ou en faïence qui expriment des remerciements à Notre-Dame de Bon-secours.