A l’origine un caprice italien de Marie de Médicis…
Lorsqu’à la mort d’Henri IV, Marie de Médicis devient régente du royaume de France. Elle décide de quitter le Palais du Louvre, où elle s’est toujours profondément déplu, pour faire édifier dans un quartier de Paris, qui était à l’époque, périphérique une résidence selon son gout.
Le projet qu’elle conçoit est inspiré du style Florentin, qui a marqué son enfance : le Palais du Luxembourg est ainsi commandé à Salomon de Brosse sur le modèle du Palazzo Piti et elle confie à Tommaso Francini et à Jacque Boyceau de la Barauderie la conception des terrasses et plans d’eau du parc dans l’esprit du jardin de Boboli.
C’est toujours le modèle du Jardin de Boboli qui inspira la naissance de la Fontaine Médicis, puisqu’à l’origine le monument que l’on appelait alors La grotte du Luxembourg était une réplique presque parfaite de la fontaine de Buontalenti. Sa façade comportait trois niches séparées par quatre colonnes.
Elle était couronnée d’un grand fronton portant les armes de la France et des Médicis, encadré de part et d’autre par deux figures allégoriques allongées représentant le Rhône et la Seine œuvres du sculpteur Pierre Biard.
La niche centrale abritait un petit bassin, mais celui-ci restera sans effet jusqu’au début du XIXe siècle.
Source : panneau informatif du Sénat.
Pour plus d'informations sur l'aqueduc et ses regards vous pouvez vous référer au descriptif du parcours "L'aqueduc Médicis".
Plus d'infos :
ruedeslumieres.morkitu.org/apprendre/medicis/index.html
La légende d’Acis et Galatée dans "Infos complémentaires"
Selon la légende, la nymphe Galatée fut surprise avec son amant le berger Acis par le cyclope Polyphème qui, jaloux, écrasa Acis sous son rocher.
La niche centrale met en scène cet épisode mythologique le groupe en marbre blanc représente en une gracieuse et langoureuse attitude Acis et Galatée ; penchée au-dessus du couple la statue de bronze de Polyphème les épie et se prépare à lancer un rocher sur son rival. Inconsolable, Galatée demanda alors aux dieux de transformer le sang d’Acis en un fleuve se déversant dans la mer.
Son amant pouvant ainsi rejoindre symboliquement la nymphe en se mêlant à son élément.
Source : panneau informatif du Sénat.