D’abord entre Angers, Baugé et Noyant. Puis jusqu’à Cholet, Saumur et même Nantes. À son apogée, le Petit Anjou a connu 316 kilomètres de voies et plus de soixante gares. Pour se rendre au marché ou à une noce, les voyageurs l’empruntaient. Il ne fallait guère être pressé, puisqu’il roulait à une moyenne de… 15 km/h ! Les marchandises (pierre, bois, animaux, vin, etc.) étaient également convoyées grâce au Petit Anjou.
Tractées par une locomotive à vapeur, puis par un autorail à essence, jusqu’à quinze voitures ou wagons sillonnaient le département. Cela jusqu’en 1948.
Démodé, plus rentable, le Petit Anjou a été abandonné, remplacé par voitures et camions.