Les vignes d’Aigueblanche étaient autrefois très réputées et la qualité du vin reconnu notamment par la société royale Académique de Savoie (1845). Dès l'antiquité, les côteaux bien exposés servent à la culture de la vigne. Les principaux cépages sont à cette époque, la douce noir de le Bois, le guy noir, martincot, le gouche, le régentât et hyvernais de Tarentaise pour les rouges et la jacquère, le guy blanc, le gouais, le bellochin, le blanc verdun pour les blancs. Aux 18e et 19e siècle, les paysans de la vallée d’Aigueblanche achètent les droits féodaux sur l’élevage, les cultures, le bois et les vignes, détenus par l’archevêché et la noblesse.Chaque famille a sa cabane (sartos) pour ranger ses outils. En 1876 le phylloxera arrive en Savoie et détruit en grande partie le vignoble. Il fallu alors replanté un par un tous les ceps et beaucoup utilisent alors des plants direct,plus rustiques et supportant mieux le climat. C'est à cette période que sera aménagé le chemin des vignes actuel pour faciliter le travail de la vigne entre Grand-Coeur et Aigueblanche. Aujourd'hui une grande partie du vignoble est abandonné, seuls restent les terrasses et les sartos.